Chirurgien vasculaire
Spécialiste du traitement des varices

Questions réponses sur les varices et la méthode ASVAL

Comment fait-on le diagnostic de varices ?

Comment fait-on le diagnostic de varices ?

Il y a en premier lieu l’interrogatoire à la recherche de symptômes évocateurs, puis l'examen clinique de la patiente ou du patient qui permet de diagnostiquer les varices visibles, ou de percevoir des varices qui ne seraient pas apparentes.

Il y a tout de suite après l’exploration l'écho-Doppler, indispensable, qui permet de voir précisément à travers la peau les veines repérées lors de l’examen clinique mais aussi celles non visibles qui seraient éventuellement malades. On va en effet pouvoir non seulement apprécier leur taille, mais aussi tester leur sens de circulation à la recherche d’une fuite, ce qu'on appelle un reflux, que l’on voit très bien à l’écho-Doppler et qui caractérise une veine malade, que l’on peut alors considérer comme une varice.

A l’inverse, une veine visible ou palpable qui présente un sens de circulation normal à l’écho-Doppler n’est pas une varice et doit être respectée.

Au-delà du diagnostic l’examen clinique et écho-Doppler permettent-ils de proposer le traitement approprié ?

Oui, bien sûr, l’examen clinique et écho-Doppler vont permettre aussi de déterminer très précisément si les patients peuvent bénéficier de la méthode ASVAL ou pas, c'est-à-dire chez si l’on va pouvoir garder la veine saphène ou pas.

La situation du patient, son âge, sa plainte, l’état cutané de sa jambe, ainsi que les éléments recueillis à l’écho-Doppler (situation, taille des varices et surtout qualité de la veine saphène) donne des renseignements suffisamment précis pour que l’on propose au patient le traitement par la méthode ASVAL ou la nécessité de supprimer la veine saphène.

Combien de personnes en France sont touchées par le problème des varices ?

C'est une affection qui est très fréquente et qui peut être handicapante et douloureuse.
Au cours de sa vie, une personne sur 2 risque d'être touchée par des varices de façon plus ou moins importante.
Saviez-vous que 17 millions de personnes sont touchées par de vraies varices en France aujourd'hui, et que, parmi ces 17 millions de personnes, une proportion non négligeable peut voir apparaître une gêne importante ?

Donc ce n’est pas seulement un problème de veines qui se voient, qui sont inélégantes ou inesthétiques, c'est aussi un problème médical qui peut engendrer douleur, lourdeur, qui a tendance à s’aggraver si on ne fait rien et à provoquer parfois des complications type phlébites ou troubles cutanés.

Est-ce que les problèmes des varices touchent plus spécialement les hommes ou les femmes ?

En réalité, il y a autant d'hommes que de femmes qui sont touchés par les varices.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la différence tient au fait d'en souffrir.

Les femmes en souffrent plus d'un point de vue esthétique et aussi d'un point de vue des douleurs à cause des hormones féminines qui font dilater les veines et qui augmentent la sensation de douleur, de jambes lourdes etc… Contrairement aux hommes qui sont moins sensibles à ce problème.

Les varices sont-elles un problème d'hérédité, ou tout le monde peut être concerné ?

Oui, les varices c'est toujours un problème d'hérédité.

Saviez-vous que quand votre maman a des varices vous avez une chance sur 2 d'en avoir, et si vos 2 parents sont touchés, vous avez 75% de chance d'avoir des varices au cours de votre vie ?

Donc l'hérédité est centrale dans le développement des varices.

Les problèmes de varices sont-ils vraiment préoccupants ? Y-a-t-il des risques d'aggravation ?

Dans la réalité, beaucoup de patients hésitent à se faire traiter pour des varices qui sont uniquement visibles et qui ne les gênent pas, pour lesquelles ils n'ont pas de douleurs.

Ils redoutent une intervention, parfois confortés dans cette attitude par les avis de l’entourage qui ne le les encourage pas à consulter, avec des arguments du type : « si ça ne te fait pas mal tu peux les garder, l’intervention est douloureuse, de toutes façons ça revient après une intervention, etc…

Mais il faut savoir que les varices finissent presque toujours par s'étendre, devenir symptomatiques et surtout parfois provoquer des complications.

La complication la plus fréquente étant la phlébite, lorsqu’un caillot apparaît dans la varice.

Est-il vrai qu'en été, on ne peut pas traiter ses problèmes de varices ?

C’est une question très importante pour les patients, parce que généralement, les traitements de varices ne sont proposés qu'entre octobre et mai, les périodes chaudes étant proscrites.

Or, c'est pendant les périodes chaudes que les varices s'aggravent, puisque la chaleur fait dilater les veines et donc augmente la congestion et les douleurs, et élargit les varices.

C’est donc un réel problème dont souffrent les patients en été.

Mais la perspective d'hématomes post-opératoires et surtout le fait de porter des bas après l'intervention, décourage les chirurgiens et les patients à faire les traitements pendant les périodes chaudes.

Cependant, la pratique de techniques mini-invasives, avec la méthode ASVAL en particulier, nous permet depuis 15 ans, de traiter les patients toute l'année parce qu'il y a peu ou pas d'hématomes postopératoires et surtout, il n’y a pas de nécessité de porter des bas au-delà de 24h.

En effet, l’absence d’hématome significatif, l’absence de pansement postopératoire permettent de ne pas porter de bas de contention et ainsi de réaliser la méthode ASVAL toute l’année, y compris pendant l’été.
Ceci est un vrai bénéfice car l’été est la pire des saisons pour les varices qui sont plus symptomatiques et qui peuvent s’aggraver du fait de la chaleur.

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